Serge LANDOIS, sculpteur • du 8 septembre au 24 septembre 2023
Dessiner dans le plan – Dessiner dans l’espace↑ Tenir le dessin comme un défi à l’équilibre… en deux ou trois dimensions le sens d’une forme, d’un mouvement les place dans l’espace. Le premier geste du dessin : choisir un format, une forme (libre ou normée), le premier geste de la sculpture : choisir une dimension, une épaisseur. Un trait sur une surface ou dans une profondeur vide renverse l’appareil de perception. Amusé, on observe une mince ligne traçant de manière ténue quelques limites aux particularités du plan et de la profondeur. L’ordre de préexistence d’abord le dessin puis la sculpture ou inversement, s’estompe. La concomitance épure l’idée, la sensation et rapproche les dimensions.
L’attraction, l’oscillation, l’élision L’espace constitue l’émotion et la matière première de ces sculptures. Des bribes de dessin l’arpentent. L’arête, la courbe, le ruban, tous éléments ou signes pleins dessinent par leur assemblage des vides, ils les modèlent. Cependant le vide échappe, il ne peut être totalement circonscrit, tout reste en suspension : le courant d’air, la lumière, le mouvement, la chute. L’équilibre comme garde-fou repose sur la fragilité des attaches. De la persistance à envisager l’espace par la forme, laquelle accepte une surabondance du vide, se dégage une économie d’éléments pleins et une attention à la matière du vide. Ces pièces se placent au point de croisement et d’équilibre entre la volonté de s’affranchir de l’attraction terrestre, d’en envisager les limites, et l’étude de sa force, de ses qualités.
Serge Landois
Vernissage vendredi 8 septembre à 18h, exposition commune avec Isabelle PASSAMA, peintre + concert de Jean-Louis Briolet à 21h.
Visite libre samedi et dimanche de 15h à 19h, ou sur RDV auprès de Brigitte • 06 70 24 05 90
