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Emmanuel TEITGEN & Anne MANGEOT• du 5 au 25 octobre 2024
évènement | exposition

Emmanuel TEITGEN & Anne MANGEOT• du 5 au 25 octobre 2024

Emmanuel Teitgen, peintre “Horizons Solitude, silence, spontanéité… Mes oeuvres sont le fruit d’un moment calme mélé d’urgence, d’un instant particulier où tout peut arriver très rapidement. Un mélange de conscient et d’inconscient, de peur et de d’euphorie. Ces peintures correspondent à un acte réflexe, sincère, une respiration qui mènent irrémédiablement à des étendues, des espaces, des horizons. La majorité de ces oeuvres utilisent des pigments à l’eau, et/ou, de la térébenthine, du gesso, du goudron sur toile, carton, bois, papier. Mais, peu importe les supports, et tous les moyens matériels mis en œuvre pourvu qu’il y ait l’ivresse…” Emmanuel Teitgen Emmanuel Teitgen vit et travaille dans la région lyonnaise https://eteitgenartworks.myportfolio.com/ Anne Mangeot, sculptures  A l’aide de matériaux simples, volontairement rudimentaires, peu académiques, Anne Mangeot enserre le vide d’un volume, le souligne.L’équilibre, l’harmonie s’y installe lorsque le résultat du geste, de la construction atteint le naturel, l’évident.Ce sentiment d’évidence devient alors le sujet de la rencontre avec le public, l’objet de la contemplation. Valère Bertrand Anne Mangeot vit et travaille à Lyon.               Le parcours artistique d’Anne Mangeot est animé d’une sensibilité certaine, ainsi que d’une curiosité naturelle. Cette dernière l’incite à aborder des connaissances aussi bien dans le domaine des savoirs humains, de la Nature, ou de l’histoire de l’humanité. Ces recherches se traduisent par une trace, par des graphismes, prenant la forme d’œuvres en deux ou trois dimensions, dont la poésie n’est pas absente.               Ses œuvres sont tout à la fois sobres et travaillées, traduisant sa propre expérience sensitive en harmonie avec l’espace. Celui-ci est un élément important dans ses sculptures : il en fait partie. Le volume graphique devient le centre de cet espace. Le regard s’y arrête ou le traverse. Ces sculptures sont créées à l’aide de branches, qui sont autant de traits définissant un volume, en un processus rigoureux et abstrait, que ce soit en atelier, in situ, ou en milieu naturel. Chaque trait, chaque courbe, est une branche utilisée dans sa forme naturelle, cette ligne devant s’intégrer dans la composition imaginée. Les liens sont en ficelle cirée ou en fil métallique. Le procédé de l’impression la fascine. L’esprit dans lequel elle pratique l’estampe rejoint celle de ses volumes ; ses différents domaines d’intérêt sont abordés en utilisant des techniques variées, souvent non conventionnelles.               Les œuvres d’Anne Mangeot, abstraites pour la plupart, sont des propositions, et non des certitudes. Elles sollicitent notre esprit, où l’imaginaire de chacun-chacune pourra se développer en une réflexion, en une rêverie, une émotion… http://anne.mangeot.free.fr/  Visite libre samedi et dimanche de 15h à 19h, et les autres jours sur RDV auprès de Brigitte • 06 70 24 05 90vernissage samedi 5 octobre de 16h à 22h

Angélique MAUILLON, harpiste • Récital “Sur les pas de Jean Le Flelle” • dimanche 15 septembre 2024 à 17h
Archives | concert

Angélique MAUILLON, harpiste • Récital “Sur les pas de Jean Le Flelle” • dimanche 15 septembre 2024 à 17h

“Sur les pas de Jean Le Flelle” Ce disque est l’histoire d’une rencontre entre deux harpistes, l’un vivant au XVIIe siècle, l’autre au XXIe. Jean Le Flelle jouait de la harpe à la cour d’Angleterre, pour divertir Henriette-Marie, soeur cadette de Louis XIII et épouse de Charles Ier. On ne sait rien de lui, de sa vie, de ses origines.J’ai débuté la harpe il y a de nombreuses années, et tout au long de ma vie de musicienne, j’ai eu la chance de découvrir et de travailler sur différents types de harpes. La harpe baroque est un de mes instruments de prédilection; avec elle j’ai exploré, rencontré, approfondi toutes sortes de répertoires.Nous savons peu de choses sur le répertoire original de la harpe au XVIIe siècle. Cet instrument était joué principalement en Italie mais aussi en France, en Espagne, en Allemagne et en Angleterre. Des harpistes sont mentionnés ici ou là ainsi que quelques œuvres écrites spécifiquement pour leur instrument; toutefois la question reste entière: que jouaient ces musiciens? Bien sûr la harpe faisait partie intégrante de la basse continue. Elle accompagne à merveille la voix, à l’opéra et dans les salons. Mais un instrument aussi riche de possibilités, dynamiques et chromatiques, ne peut avoir été utilisé uniquement dans un rôle d’accompagnement. Il faut donc imaginer, réinventer un répertoire soliste pour cet instrument. La caractéristique principale de la harpe baroque est de posséder trois rangées de cordes, deux rangées diatoniques, et une chromatique. Son ambitus est proche de celui du clavecin, ses cordes en boyau rappellent celles du luth. C’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers les oeuvres écrites pour ces deux instruments, extrêmement présents au XVIIe siècle. Au fil des années, une affinité toute particulière est née pour la musique française écrite pour le luth, ainsi que pour le répertoire des virginalistes anglais. C’est en étudiant de plus près les écrits, les sources liées à ces musiques que j’ai croisé le nom de Jean Le Flelle. J’ai donc cherché à en savoir un peu plus sur lui, sur son environnement musical à Paris d’abord, puis à Londres. Qui avaient été ses collègues, ses amis… La rencontre avec cet homologue d’un ancien temps a été le prétexte et le point de départ d’une longue aventure, une exploration d’un répertoire soliste adapté à la harpe. Plusieurs années de recherche ont été nécessaires afin de concilier une démarche musicologique et un désir d’interprétation plus personnel. Ce harpiste à la destinée extraordinaire, nourrie et fantasmée par mon imaginaire, nous aura permis de découvrir tant de musique superbe et si peu connue. Qu’il en soit remercié.

Jean-Marc PAUBEL, eOle & Barbara LERCH • du 7 au 22 septembre 2024
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Jean-Marc PAUBEL, eOle & Barbara LERCH • du 7 au 22 septembre 2024

Jean-Marc Paubel, peintre Le minéral et la roche sont au cœur de ma recherche depuis des décennies maintenant ainsi que l’eau et le temps, omniprésents dans mes processus de travail et dont je me sers pour mettre en forme mon matériau : le papier ; pour le faire mûrir, pour le patiner… Cela me renvoie au concept du Shanshui, montagnes et eau, cher à plus de mille cinq cents ans de culture chinoise lettrée à laquelle se réfère librement mon travail de ces dernières années, que ce soit au travers des carapaces, des dessins ou des lavis. Mon cycle des lavis de Montagnes, en 2023, était une première étape de retour à la couleur. Ces lavis des Runes que j’aborde cette année m’amènent à réorienter ma gamme chromatique toujours dans une approche amoureuse du papier mais surtout à me re-questionner au niveau formel sur le comment intégrer l’idée de l’écrit dans un langage plastique, question déjà abordée en 2016 pour mes pièces en volume destinées à l’exposition ORIGIN à la grotte Chauvet 2 à Vallon Pont d’Arc. Dans ce cycle des Runes, j’essaie d’accompagner le passage à la couleur en intégrant une structure formelle robuste qui rappelle l’écrit et, sans se figer, finit par former paysage… Des paysages écrits… Les Runes sont indissociables pour moi du langage originel, du minéral et de la roche le tout baigné d’une lumière “fossile”. https://www.jeanmarcpaubel.net/ eOle, plasicienne Mon cheminement …Mes itinerrances … Mes « itinerrances » J’ai composé ce mot qui me convient bien, avec errances et itinéraire ( celui de la destinée ) Je me sens… Soit comme un bouchon flottant au gré des caprices de l’eau … Soit comme un funambule sur le fil tendu de ma destinée. Être Avoir la chance de vivre d’appartenir à l’ Univers N’être que soi c’est à dire si peu…. à la fois tout et rien, merveilleux, unique. Savoir l’éphémère de la vie. n’être qu’observation, écoute, passage et participer pour remercier, pour partager Faire depuis les éléments côtoyés qui m’interpellent. Les traces : celles du temps , de l’air, de la lumière, du silence, des eaux, des sensations, des hommes, le cri, les peurs, la tendresse, l’amour, la vieillesse… faire avec les cailloux des chemins, les chants d’oiseaux, les secousses en voyages… M’exprimer avec les matériaux et techniques les mieux appropriés. qu’ils soient dits “nobles” pauvres ou déchets. Deux convictions depuis l’enfance la pierre taillée est l’outil de survie elle relate de l’intelligence et est au départ des inventions humaines. La pierre polie est un lien intime à la matière de l’univers, Elle est au fondement de la culture . 14 03 2021 eOle http://eole-ns.com/ Barbara Lerch, plasticienne « Mon travail se situe à mi-chemin entre abstraction et figuration. Les lignes cheminent dans l’espace de la feuille et cohabitent ainsi avec les tâches au hasard maîtrisé. Des formes se détachent, se chevauchent, vibrent entre elles, créant une dynamique mouvementée. Il y a la décomposition, l’éclatement et les découpages qui se détachent du support. Il y a la recomposition de l’existant répétée presqu’infiniment jusqu’à transfigurer le modèle en paysages imaginaires. » Barbara Lerch, plasticienne lyonnaise, est résidente à l’atelier-galerie L’Alcôve. Diplômée de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Saint-Etienne (ESADSE), c’est lors de sa 4ème année d’étude que sa pratique artistique prend résolument le chemin du dessin contemporain. Elle considère ses séries de dessins comme des recherches en perpétuelle évolution, au fur et à mesure des rencontres, des lieux d’expositions et des options qui se présentent à elle. En 2017, elle présente sa première Installation Cloutée au sein d’une exposition personnelle, composée au moyen d’éléments dessinés, découpés et cloués. Cette pratique s’intègre par la suite dans sa production plastique. En 2022, 2023 et durant cette année 2024, elle participe à trois résidences de convergence entre artistes, initié par Jean-Marc Paubel à la SCOF de Grigny, ce qui lui permet de travailler en collaboration avec d’autres artistes et d’approfondir son étude de la scénographie, deux aspects de son travail qui l’animent particulièrement. Elle est également, avec la plasticienne Jeanne Held, à l’initiative de l’exposition collective de soutien à la MAPRAA « 40 ANS COUDE A COUDE, les artistes manifestent par une exposition », un projet créé avec et pour la MAPRAA. https://www.facebook.com/p/Barbara-Lerch-Babshttps://www.instagram.com/barbara.lerch.babs/?hl=fr https://barbaralerch.wixsite.com/plasticienne Visite libre samedi et dimanche de 15h à 19h, et les autres jours sur RDV auprès de Brigitte • 06 70 24 05 90Vernissage samedi 7 septembre de 16h à 22h

Pierre GANGLOFF & Jean-Patrice ROZAND • du 14 juin au 7 juillet 2024
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Pierre GANGLOFF & Jean-Patrice ROZAND • du 14 juin au 7 juillet 2024

Pierre Gangloff, peintre Peindre aujourd’hui c’est toujours tenter la représentation du monde mais au travers de signes neufs, c’est copier, détourner, recycler des images dont la profusion nous envahit et avec laquelle tout artiste doit créer du sens. C’est ce que fait Pierre Gangloff en développant un travail sur les paysages étrangement déformés que nous proposent les captations d’écran du serveur Google, des paysages de fin de route dans lesquels, même renseignés sur notre position exacte confirmée par les satellites, nous sommes toujours un peu des égarés. Des paysages dans le vague comme on le dit de certains terrains, des lieux dont il sait montrer la puissance géopoétique. Images de notre quotidien numérique qu’il passe au filtre du scanner et où s’impose alors, dans les réminiscences de la peinture, dans le souvenir des maîtres anciens, dans cet étrange entre-deux qu’il crée entre photographie et peinture, une réalité nouvelle et ultra contemporaine. Images à la fois fortes et mélancoliques qui montrent la lumière, mais seulement ce qu’il en reste de très peu visible, sa très légère rémanence. Pierre Gangloff observe le monde, on l’imagine dans cette résidence de quelques semaines qu’il fit à Tanger fin 2013, relevant du regard de grandes feuilles d’acanthe dans le souvenir de celles sculptées aux chapiteaux de Bassae, puis les pins et les eucalyptus de la Mandoubia au-dessus des tombes clairsemées. On le voit dans cette déambulation lente qui fut la sienne, les yeux levés vers les arbres, traversant le parc comme on parcourt les salles d’un musée personnel, avec de temps à autre l’étonnement de retrouver dans ces paysages les ciels de Poussin, les ocres de Rembrandt, la lumière d’un cinq heures de l’après midi, « mélancoliquement délicieuse et féconde, cette heure dit-il, où chaque jour il abandonne la préméditation du meurtre de la peinture. » Bernard Collet Mars 2014 http://pierregangloff.com/ Jean-Patrice Rozand, sculpteur La soudure a profondément modifié la pratique des sculpteurs et les possibilités qu’elle offrait, transformé leurs investigations de l’espace. Julio Gonzales, premier utilisateur, initia Picasso. Simultanément, la prise en compte du volume défini par l’intersection de plans qu’elle autorisait, accompagnait la naissance du cubisme. La sculpture de J-P. Rozand procède de ces fondamentaux théoriques. Il s’en tient à l’usage de tôles rigoureusement planes, dépourvues de modelé, de telle façon que leur assemblage ne se referme jamais sur lui-même. Ces sculptures sont des machines de précision manipulant la lumière et l’espace. L’agencement des plans, la patine des surfaces fonctionnent comme un jeu de prisme et de miroir. La course du soleil distribue les ombres et la lumière pour faire de chaque œuvre un mobile virtuel dont l’aspect change avec l’angle de vue et l’heure de la journée variant son emprise sur les volumes de l’espace alentour. Cette recherche esthétique est une réflexion sensible sur le monde, sur ce que nous appréhendons de son apparence plastique par les mathématiques et la physique, ce qu’elles en révèlent et ce qu’elles en masquent par leur trop définitive évidence. Yvan Bornibus Jean- Patrice ROZAND vit et travaille dans la Drôme. http://jean-patrice-rozand.com/ Visite libre samedi et dimanche de 15h à 19h, et les autres jours sur RDV auprès de Brigitte • 06 70 24 05 90vernissage vendredi 14 juin de 16h à 22h  Dimanche 16 juin à 17H, concert au cuvage :  “Music for a while” de Henry Purcell , dans le cadre du Festival “LA BELLE BAROQUE”. 

Jean-Paul MOSCOVINO & Pierre SOUCHAUD • du 4 au 26 mai 2024
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Jean-Paul MOSCOVINO & Pierre SOUCHAUD • du 4 au 26 mai 2024

Jean-Paul MOSCOVINO, sculpteur COULEUR SCULPTÉE Moscovino interroge l’unique sensation que nos yeux décryptent : un patchwork de COULEURS, une réaction de surfaces juxtaposées. Il démonte le processus en pliant et dépliant ces enveloppes, preuves de la rencontre entre formes et contre formes, il observe ainsi deux sculptures complices, intimement liées et révélées par leur contact, leur emballage coloré. L’étonnement vient de ce voyage recto verso, avec au bout des doigts, en stéréo, tout l’historique de l’échafaudage, modifiable et réversible à l’infini. On peut revivre à rebours l’enchainement des gestes en remontant le temps. Les contraintes du pliage (façon origami) imposent une certaine géométrie : les facettes qui en résultent organisent des plans qui réagissent nettement à la lumière et modifient les distances et les architectures au cours du jour. L’artiste expérimente ainsi le pouvoir des couleurs, des rouges terriens aux bleus de l’infini. Les thèmes abordés, corps humains en général puisque ces questionnements dépendent de nos configurations visuelles et culturelles, ne sont que prétextes et basculent en abstraction. C’est aussi ce moment que l’artiste guette : la LIMITE de reconnaissance, elle aussi réversible. Ici, le papier de l’origamiste devient feuille d’acier ou d’aluminium patiemment usinée, mais tout disparait pour n’être que COULEUR : la belle aventure est toujours de questionner la naissance des images.   FMD mars 2024 Pierre Souchaud, peintre Pierre Souchaud vit et travaille à Lyon depuis 1996. Plutôt matheux et scientifique au départ… Il commence à peindre en 1960. Il crée en 1981 le magazine Artension. En dehors de son activité de peintre, il est critique d’art, préfacier, auteur de nombreux textes d’analyse et de réflexion sur l’art contemporain publiés dans divers journaux et magazines. « À la source du regard. Quel est le sujet du peintre ? Quelle est sa raison – ou sa déraison – de peindre ? Qu’a-t-il à montrer, à représenter, à donner à voir ? A qui , pourquoi, comment ? Autant de questions sous-jacentes à la peinture de Pierre Souchaud et qui semblent être le moteur de sa quête de peintre. Montrer quoi ? Certainement pas la virtuosité du peintre, ni quelque « talent », savoir, modernité, ou supériorité physique ou mentale quelconque, mais plutôt qu’il existe une interrogation de fond à se poser sur l’objet même de la peinture,…avant de le trouver. Pas une interrogation théorique ou intellectuelle, mais une question à résoudre par la voie pratique, expérimentale, totalement physique, matérialiste, sensuelle et sensible. D’où vient la peinture ? Qu’est-ce qu’elle exprime ? et qu’est-ce qui fait que ce qu’elle exprime est senti ou compris par le regardeur ? Sans sujet, sans objet, sans artifice, sans discours ou justification extérieure à elle, totalement nue et démunie, la peinture de Pierre Souchaud veut aller à la source du regard, veut expérimenter la relation directe à celui qui la voit, sa compréhension immédiate hors histoire et au-delà de toutes références explicatives. Elle veut solliciter l’Être-même de la peinture en approchant les mystères des mécanismes de la fascination. Ses paysages intérieurs, ses architectures sensibles, ses sortes d’ équilibres subtils entre la raison et la sensualité, qui apparaissent miraculeusement, dit-il, quand il va au plus profond de lui-même, sont des « portes étroites » largement ouvertes, comme des évidences partageables entre tous. Martin Rey https://www.pierre-souchaud.com/ Visite libre samedi et dimanche de 15h à 19h, et les autres jours sur RDV auprès de Brigitte • 06 70 24 05 90Vernissage samedi 4 mai 2024 de 15h à 22h

Laure DEBROSSE, photographe • du 6 au 29 octobre 2023
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Laure DEBROSSE, photographe • du 6 au 29 octobre 2023

Enfant, je photographiais les angles les plus compliqués de ma maison juste pour la force de leur abstraction. Adolescente, je cherchais dans la ville le rebut des « zones sombres » pour le pouvoir simple d’y apporter la lumière. Cela ne m’a jamais quitté. (Usines abandonnées, casses de voiture, prisons … ) En Sibérie, la nature extrêmement puissante m’a saisie, la photographier est devenu depuis, nécessité. De retour géographique « à la maison » après 27 années, ce sont des paysages intérieurs que je recrée avec les matières qui m’entourent. J’ai toujours cherché, extrait et sublimé des sujets de l’ombre, du rebut ou à la marge. L’abstraction est le fil rouge de toutes mes « zones entre deux ” et de mes géographies. Elle est une évidence, elle relie les invisibles entre eux et me libère infiniment l’esprit. www.laure-debrosse.com Vernissage vendredi 6 octobre 2023 à 18h, exposition commune avec Olivier Giroud, sculpteur. Visite libre samedi et dimanche de 15h à 19h, ou sur RDV auprès de Brigitte • 06 70 24 05 90

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